Comment l’image se forme?

mai 23, 2017 0 Comments A+ a-

Après avoir injecter un produit de contraste au patient, l’examen va débuter, le scanner va faire des coupes fines et jointives de la structure anatomique, ensuite les logicielles installer sur les ordinateurs liés au scanner, permettent d’obtenir des images à l’intérieur de l’organe.


Le faisceau de rayons X traversant une structure anatomique d’épaisseur x, subit une atténuation par absorption ou diffusion. L’atténuation mesurée par un détecteur dépend donc de toutes les structures traversées.


En effet, les détecteurs transforment les photons X en un ensemble de signal électrique, cet étape appelé la projection. Plusieurs projections sont nécessaires à différents angles afin d’avoir une structure de la coupe désirée. Par la suite, ces projections vont être multipliées, renforcées et numérisées, et finalement un traitement informatique de tous les données numériques obtenues pas les n projections permet de reconstruire l’image dans les différents plans.



L’ordinateur attribue pour chaque voxel de l’image un pixel sur l’échelle de Hounsfield, c’est une échelle qui correspond à la répartition des coefficients d’atténuations « µ » susceptibles d’être présents dans le corps humain, son unité de mesure est UH comme elle va arbitrairement de -1000 à + 3000. 


Sachant que pour chaque coefficient d’absorption un niveau de gris est associé, mais l’œil humain ne peut distinguer que quelque uns, pour cela, il est nécessaire d’attribuer ces coefficients qu’à une portion de l’échelle, c’est ce qu’on appelle fenêtrage. Plus la fenêtre est large, plus les niveaux de gris perceptibles correspondent à des structures de densités éloignées, et plus la fenêtre est réduite, plus les niveaux de gris perceptibles correspondent à des structures de densités voisine.


Les niveaux de fenêtrage pour afficher les images du scanner. La gamme significative pour le diagnostic est sélectionnée en choisissant le centre et la largeur (C/W) de la fenêtre N

En ce qui concerne la qualité d’image, elle est liée à l’irradiation. En gros, si le nombre de détecteurs est élevé et le nombre de projections angulaire est important, la qualité de photo est surement bonne. Elle dépend aussi de la résolution spatiale qui est la plus petite distance distinguable séparent deux objets, la résolution de contraste qui est le plus petit écart de la distance distinguable et la résolution temporelle qui est l’intervalle de temps séparant deux images.